Les danses swing
Les danses swing apparaissent aux Etats-Unis au début des années 1900. Elles sont dansées dans la communauté Afro-Américaine essentiellement influencée par la musique blues. Ainsi, entre 1920 et 1940 ces danses évoluent ensuite en parallèle de la musique jazz et de l’apparition du swing joué par les Big Bands.
Elles mêlent des mouvements de danses africaines ainsi que ceux plus structurés des danses européennes sur 6 ou 8 temps. Parmi les danses swing, on trouve notamment le Lindy Hop, le Charleston, le Balboa, le Blues ainsi que le Collegiate Shag et le St Louis Shag (deux danses bien différentes!).
Pour en savoir plus sur les origines du swing, on vous conseille cette petite vidéo réalisée par Guillaume Frelin de l’association parisienne « Jazzy Feet », qu’on aime tout particulièrement !
Le Lindy Hop
C’est une des danses swing de couple festive qui laisse par ailleurs beaucoup de place à l’improvisation pour les deux partenaires. Ce qui en fait une danse très appréciée. Aujourd’hui, il est plus que jamais au goût du jour et se danse dans le monde entier !
Le Charleston
Le Charleston se danse en solo, mais aussi en couple ainsi qu’en groupe, sur des rythmes endiablés. A cet égard, il est le précurseur du Lindy Hop.
Le Jazz Roots
Le Balboa
Le Blues
Très en vogue dans les années 20 et pratiquée en couple, la danse blues est plus sensuelle que le swing. Elle est basée sur une importante notion de connexion avec son partenaire où le partage et l’émotion de la musique guident les danseurs.
Shag / Collegiate Shag
A la fois élégant et fun, le Shag consiste en de nombreux pas et coups de pied sautillants et se danse principalement en positions fermées, mais comporte également des éléments ouverts. Il peut être dansé sur des tempi moyens ou très rapides. Les différentes formes de Shag sont appelées Single, Double et Triple Rhythm Shag. Les différents noms décrivent le nombre de « Slows » dansés. Le Single Rhythm Shag a été un style très dominant à l’époque du Swing. Aujourd’hui, la forme la plus courante de Shag est le Double Rhythm Shag. C’est une danse à 6 temps (comme le Boogie Woogie) et avec un simple Slow, Slow, Quick, Quick.
Le regain d’intérêt pour le Shag est plus récent que celui du Lindy Hop: propulsé par la performance des danseurs Stephen Sayer & Chandrae Roettig en 2013, les cours et festivals de Collegiate Shag bourgeonnent partout en Europe et dans le monde.
Attention, à ne pas confondre avec le Carolina Shag ou le St. Louis Shag, qui sont des danses très différentes!
St. Louis Shag
Le Shag Louis Shag est l’une des danses swing originaires de St. Louis, dans le Missouri, et est souvent considérée comme une danse « territoriale ». Certaines sources affirment que le St. Louis Shag s’est développé en tant que danse individuelle vers 1935. D’autres sources suggèrent que le St. Louis Shag est dérivé de la danse Charleston (~1923). On pense également que le St. Louis Shag a été créé dans les années 1890, qu’il est né et a été dansé pour la première fois dans la communauté afro-américaine. La plupart des premiers danseurs caucasiens indiquent que les Noirs dansaient bien plus tôt qu’eux (il est possible que le tout début ait eu lieu dès 1925-1930). Tommy
Russo a déclaré qu’il avait appris les pas de base auprès d’enfants noirs dans la cour de récréation, car ce sont eux qui dansaient le mieux.
Il s’agit d’une danse sociale, qui n’a jamais été isolée des autres danses swing et a été pratiquée en même temps qu’elles. Au cours d’une chanson, les danseurs pouvaient interpréter et combiner le St. Louis Shag avec le Lindy Hop, le Charleston, l’Authentic Jazz et d’autres mouvements de danse swing.
Le St Louis Shag est resté « vivant » à travers les générations grâce aux premiers danseurs (« oldtimers ») qui ont adapté la danse à la musique populaire de l’époque. John Bedrosian, Kenny Wetzel, Mary Ann Nunez, Tommy Russo, Dolores Shy, Virginia Shy, Mike Renda, Joe et Eva Renda, Eddie Plunkett, Dottie Spokesfield, Jim et Lorraine Byrnes – pour la plupart originaires de la région de St. Louis Shag depuis les années 1940 et 1950. Les jeunes générations de danseurs qui ont transmis le savoir des « anciens » – Peter Loggins, Mia Goldsmith, Katja Hrastar, Todd Yannacone, Christian Frommelt et Jenny Shirar – ont joué un rôle tout aussi important dans la survie de cette danse.
Cette danse est de plus en plus populaire en Europe, car elle permet d’être très musical en la mixant avec d’autres danses swing au sein d’une même chanson.